Simon Baudichon
Naissance |
XVIe siècle Inconnu |
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Décès | Inconnu |
Surnom |
Simon Baldichius |
Formation | |
Activités |
A travaillé pour |
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Simon Baudichon, dit Simon Baldichius, est un médecin français du XVIe siècle, originaire du diocèse du Mans[Note 1], professeur au Collège royal de 1567 à 1577. Il serait mort en 1584.
Biographie
[modifier | modifier le code]Bachelier le [1], il obtient sa licence de la Faculté de médecine de Paris le avec une thèse intitulée : An ex suppressis hæmorroïdibus glabrities ?[2],[Note 2]. Il « reçoit le bonnet doctoral » en 1556[3].
En 1568, Charles IX, « toujours plein de bienveillance à l'égard de son Collège royal », crée une seconde chaire de médecine, en faveur de Simon Baudichon[4].
Cependant, converti au calvinisme, Simon Baudichon est convoqué le devant le procureur général du roi pour être entendu avec Pierre de La Ramée et d'autres professeurs[5]. Le , à la suite du traité de Paix de Saint-Germain-en-Laye, l’Université obtient des lettres patentes qui restreint le droit d’y enseigner aux seuls catholiques. Jacques Charpentier, doyen de la faculté de médecine, fait exclure Simon Baudichon et cinq autres docteurs-régents protestants. « Baudichon et ses collègues sont réintégrés de Charles IX lui-même ; le , ils obtinrent de celui-ci de nouvelles lettres patentes les réhabilitant dans tous leurs droits. La faculté de médecine dut les réintégrer mais les "dispensa" de faire des leçons[1]. »
Baudichon restera enseignant au Collège royal jusqu'en 1577.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Il est simplement « champenois » suivant Guillaume Du Val ou, selon le Mémoire historique et littéraire sur le Collège Royal de France, son lieu de naissance est peut-être Sens
- Est-ce que la suppression des hémorroïdes entraîne la perte du système pileux ?
Références
[modifier | modifier le code]- Jacqueline Vons, « Première partie : Docteurs et lecteurs royaux en médecine », Projet de recherche "La médecine à la cour de France (XVIe – XVIIe siècles)", (consulté le ).
- Mémoire historique et littéraire sur le Collège Royal de France, Slatkine, 442 p. (lire en ligne), p. 295.
- Guillaume Du Val, Le Collège Royal de France : Institution, Establissement et Catalogue des Lecteurs et Professeurs Ordinaires du Roy, Bovillette, , 124 p. (lire en ligne), p. 68.
- Abel Lefranc, Histoire du Collège de France : depuis ses origines jusqu'à la fin du premier empire, Paris, Hachette, , 462 p. (lire en ligne).
- Michel Félibien, Histoire de la ville de Paris, chez Guillaume Desprez et Jean Desessartz, (lire en ligne), p. 814.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (la) Hubert Languet, Huberti Langueti Epistolae ad Joachimum Camerarium patrem et filium, editae quondam a Ludovico Camerario nepote, nunc recusae & quibusdam epistolis ad Augustum Sax. electorem auctae, impensis Mauritii Georgii Weidmanni, , 336 p. (lire en ligne), p. 127.